Le kimono représente plus qu’un simple vêtement au Japon. Ce style de tenues symbolique de la culture nippone se traduit par une grande variété de styles de kimono traditionnels. Il comprend des tenues officielles de mariage et d’autres cérémonies ou des yukata décontractés d’été qui sont destinés pour les festivals ou portés au lit. Bien qu’enfiler correctement un kimono risque de prendre beaucoup de temps lorsqu’on ignore la technique, cela ne lui empêche pas d’être un fort symbole cultuel du Japon. Grâce à cet article, rien ne vous échappe sur le vêtement traditionnel japonais.
L’art de se vêtir dans les règles de la tradition
Le kimono est l’un des symboles identifiables de la culture nippone. Connu comme étant un vêtement indémodable et standard, il est porté depuis les temps anciens et désormais, les Japonais le portent pour apporter une touche de formalité et d’élégance aux occasions spéciales. En effet, le style vestimentaire occidental les influences d’où ils portent des vêtements de style occidental au quotidien et préfèrent le kimono pour les grandes occasions telles que les mariages, les représentations artistiques traditionnelles et les cérémonies de remises de diplômes. Pour certaines professions comme les prêtres shintô et bouddhistes, geisha et artistes traditionnels ne citant que les conteurs de rakugo. Dans tous les cas, le kimono occupe encore une grande place dans la société japonaise.
La tradition japonaise en déclin
D’après une enquête de 2011, moins de 40 % seulement possèdent un kimono parmi les 80 % des personnes qui le porte au Japon. Cette tendance est due à une diminution d’occasions nécessitant le port d’un kimono. Parmi les personnes interrogées, la majorité ont affirmé qu’elles portent un Kimono moins d’une fois tous les cinq ans. Seuls les services de location ont su tirer profit de cette situation en permettant aux Japonais de s’habiller convenablement lors des grosses occasions sans la nécessité d’investir dans l’achat d’une tenue complète qui est le wafuku (autre terme qui désigne les habits japonais). D’ailleurs, la manière de fabriquer un kimono facilite à la fois l’ajustement et le redimensionnement. En effet, le tissu d’un kimono est souvent réutilisable. Cela permet la transmission d’un kimono de génération en génération.
Le wafuku de nos jours
La qualité, le type de matériau, la teinture, les motifs et la broderie constituent les facteurs qui définissent le prix d’un kimono. Il peut coûter entre 30 mille yens et plusieurs millions de yens s’il s’agit du haut de gamme. Sa livraison s’accompagne d’une large panoplie d’accessoires qui s’arrangent en fonction de l’évènement et du statut de la personne qui le porte. Par exemple, un kimono de cérémonie tomesode, conçu spécialement avec au moins 17 différentes pièces, est destiné pour une femme mariée. Parmi ces pièces, il y a les sous-vêtements, le sac à main, l’éventail repliable et d’autres accessoires dont l’un des plus déterminants pour un kimono est l’obi. La culture japonaise est extrêmement riche et subtile, elle fascine les pays occidentaux depuis la nuit des temps. Un des aspects qui caractérise si bien cette richesse culturelle se retrouve au niveau vestimentaire. En effet, bien loin de nos habits occidentaux, les vêtements japonais traditionnels témoignent de l’élégance nippone qui a su traverser les siècles.
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